Christophe Lucius

Le blog de l'écriture indépendante

Le Smartphone sera-t’ il le salut de la lecture ?

Deux instituts anglo-saxons sortent une grande enquête sur nos modes de lectures en digital. Quelques vérités et les tendances lourdes de demain du lectorat en Angleterre en émergent. Cela nous concerne. Car on le sait bien, il n’y a qu’une trentaine de kilomètres entre la France et le Royaume Uni . Source : Digital Census et  RAR (Recommended Agency Register),Octobre 2015

Et oui, la lecture sur Smartphone gagne du terrain et dépasse significativement les autres usages. 45 % des lecteurs outre Manche déclarent l’utiliser largement laissant loin derrière les autres supports : ordinateurs et tablettes. Pourquoi ? Parce que la technologie du Smartphone se réinvente tous les jours, plus maniable, plus ludique, et que la logique veut que l’on se munisse d’un seul support, le plus léger, le plus pratique.
Les ventes de livres digitaux continuent de croître mais plus lentement… 69 % des grands éditeurs anglo-saxons déclarent qu’environ 30 % de leurs ventes se font via le digital. Et pour 20 % d’entre eux, elle représente plus de 41 % de leurs ventes.
Déception relative du côté des autoédités, 51 % d’entre eux ont vendu moins de 1 000 livres en tout (en intégrant l'ensemble de leurs oeuvres), et 12,5 % plus de 50 000 livres. Chiffres réalistes, ou marché en mutation ?

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Plus surprenant, près de la moitié des lecteurs pensent que la tendance Smartphone est globalement porteuse et positive, et qu’elle permettra au marché de l’édition de créer de la valeur. 38 % la regrette car elle accompagne une mutation lourde de l’édition contraire à l’exigence éditoriale, et le reste la considère comme une catastrophe.
Le futur, on l’envisage. Bien sûr on s’inquiète de l’émergence des grands géants : Google, Apple, Amazon. Et de la faible aptitude des circuits traditionnels libraires à investir et à inventer. Et si 50 % des lecteurs anglo-saxons considèrent que les éditeurs ne sont pas préparés à négocier le virage du digital, il y a cependant des raisons de garder le moral.
Car 70 % d’entre eux considèrent que le digital va faire croître le taux de lecture mais aussi le nombre de lecteurs. 50 % d’entre eux déclarent officiellement déjà lire plus.

Source : Digital Census, RAR, The Bookseller

Michel Serres, droits d’auteurs et gratuité.

 « Nous sommes les paysans des paysages de la culture », décrète Michel Serres, historien, homme de lettres et académicien. Son intervention sur France info se remarque et son plaidoyer brillant.

Qui fait la culture ? Ce sont les auteurs. Les auteurs sont des individualités qui produisent des œuvres solitaires. Ce sont elles qui font l’air du temps. Chaque jour, ils prennent des risques pour dessiner ces paysages. Au même titre qu’un auteur offrirait son travail à tous sans rémunération, un paysan devrait donner les fruits de sa culture gratuitement. Absurde.

Ce débat soulevé par un projet du parlement européen destiné à étendre les droits d’exception des droits d’auteurs, fait rage, perturbé par les principes de gratuité qu’impose le net aujourd’hui.

 Michel Serres poursuit : Le paysage culturel sera bientôt un Sahara si on ne laisse pas les auteurs fonder la culture. Pour preuve, le cinéma Hollywood, usines à produire sans auteurs, pensé par les financiers. Coexiste un cinéma qui vit difficilement en parallèle, qu’on appelle justement le cinéma d’auteurs, comme si le cinéma n’avait pas besoin d’auteurs ! Plus fort, s’il n’y a pas de droits d’auteurs, pourquoi y aurait il des brevets scientifiques, pourquoi y aurait il des droits pour les publicitaires ? Place à la piraterie universelle…

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Mais attention, Van Gogh n’a vendu qu’un seul tableau avant sa mort. Droit d’auteurs ou pas, il n’en a pas vécu, et cela ne l’a certainement pas aidé à accomplir son œuvre.

Le net change la donne, car si le modèle se fonde sur une gratuité d’accès, il est aussi un formidable outil de promotion pour tous les artistes : littérature, livres et musique en particulier, qui n’auraient jamais eu autrement accès à aucun public. Alors, aujourd’hui,  montrer gratuitement ce que l’on fait dans l’immense vitrine d’internet, c’est peut être le moyen le plus direct de se faire repérer et à fortiori d’exiger rapidement des droits d’auteurs.

Kindle direct publishing, KDP pour les intimes lance : “Paie ce que tu dois, advienne que pourra !”

En fanfare et trompettes, Amazon annonce que les auteurs autoédités seraient désormais rémunérés à la page lue sur KDP unlimited (encore indisponible en France) et les prêts (KOLL). 

Jusqu’à maintenant, c’était au téléchargement que cela se déroulait et le cliquetis de la caisse ne se déclenchait que si les livres étaient lus à plus de 10 %. Un procédé qui incontestablement servait les livres les plus courts.

Fait apparemment anodin, cela ne concerne que les livres autoédités. Et c’est là ou l’on se perd en conjecture. Si Amazon le propose, c’est qu’ils ont les statistiques d’avancement de lecture en terme de pagination. Mais là une question se pose. Les livres auto-édité sont ils plus lus ou moins lus en terme de page que les livres édités ? Dans l’ancien système, les lecteurs n’arrivaient ils que rarement jusqu’au 10 % fatal qui déclenchait la  facturation ? 

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Aujourd’hui, s’ils lisent 4 pages, ce sera facturé quoiqu’il en soit. Ah marketing quand tu nous tiens, on peut tout te faire dire…

Je ne veux pas rentrer dans les débats, comme quoi les outils formatent la création. Quelque- soit la qualité de leurs livres, les auteurs gagnent si peu, et prennent tant de plaisir (ou de souffrances) à écrire, qu’il y a peu de chance que cela influe sur la nature de leurs écrits. Si c’est le cas, c’est intéressant , cela relèvera de la performance.

Eh quoi, le lecteur n’est pas un bourrin non plus, il ne cherche pas le rebondissement à chaque page, le passage sexy toutes les 20 pages, et le cadavre tous les deux chapitres. Si c’est le cas, ce n’est pas un vrai lecteur, et il y a plus fort, pour les sensations : peep show, montagnes russes, avion acrobatique, et bientôt voyage spatial…

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Faites confiance au lecteur, qui aime l’emphase, la nuance, une certaine complexité,  au lecteur patient qui sait qu’un grand livre se savoure, mais qu’il se mérite aussi. Que tous ceux qui ont fermé un volume de Proust (pas les intellectuels) se rappellent de la satisfaction, de l’apaisement et de la plénitude du devoir et du plaisir accompli. De la nécessité de respirer quelques jours jusqu’à la prochaine invitation, tant le parfum d’un bon livre est entêtant.

Néanmoins je n’aime pas ce paiement à la page, définitivement. Comme consommateur culturel tout simplement. Réfléchissons, j’achète la “Joconde” pour 1000 Euros, car je n’y jette qu’un coup d’oeil par an; discountez-moi cet opéra SVP, je n’aime pas les récitatifs; cette pièce de théâtre, je suis sorti à l’entracte, remboursez moi 50 % de ce spectacle ! J’ai lu douze page de ce Proust, je vous dois 6 centimes !


L’acte d’achat culturel est certes un acte économique mais c’est aussi un acte de soutien. On ne trie pas après avoir acheté, on ne rend pas la moitié d’une marchandise entamée. Vous faites vous rembourser la moitié d’un yaourt qui ne vous plaît pas ?

Pourquoi l’Auto-édition dérange

 Il faut rester serein et trouver des plaisirs simples de lecture et d'écriture, quelle qu’en soit la source. Et c’est ce que nous propose les nouveaux mode d’écriture et les nouveaux mode de lecture.

Ce qui est vraiment nouveau avec l'auto-edition, c'est l'exposition possible de tous les écrits. Gage de qualité ? Bien sûr que non, mais pas gage de “non qualité” non plus. Cet accès soudain à de nombreux écrits, personne ne peut lutter contre : ni les maisons d'édition institutionnelles ni les journalistes référents. Alors bien évidemment une partie du contrôle leur échappe. Et ça agace. Le monopole de la”distribution des prix et du label qualité” tombe. Pis, il tombe dans les mains de tous et n’importe qui, et chacun, en tant que lecteur ou auteur est virtuellement plus puissant qu’un journaliste (S’il manipule bien les réseaux sociaux et s’il tient de main ferme un bon blog).

Rappelons nous de Caron à l'émission ’“on n'est pas couché” sur Martin Lugand : “ce livre n'a pas été édité parce qu'il est mauvais !!!” Peut être mais le problème c'est qu'il plait ! Et les bons éditeurs, l'expérience le prouve, sont prêts à éditer de mauvais livres s'ils se vendent !!! Donc l'édition traditionnelle n'a pas fait son boulot.

 Et Caron l'a t'il vraiment lu ce bouquin  (On parle, on parle mais lit-on?) .Loin d'être si mauvais… (mais cela devient personnel).

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 Ce sont les préjugés sur l'auto-édition qui sont la source de tous les maux et qui, au lieu de marier harmonieusement l'édition traditionnelle et les nouveaux modes d'édition, les dressent l'une contre l'autre en castes intolérantes. Quoiqu'il en soit les 200 000 exemplaires de Martin Lugand, sa traduction dans 6 langues et son adaptation cinématographique comparées à la vente de “No steak” (Caron), sont une victoire qui ne nécessite aucun commentaire. Un vrai camouflet. 

Mon propos en saluant l’énergie créative (et désordonnée) de l’auto-édition n’est pas de tirer des salves sur la structure traditionnelle de l’édition qui a de grands mérites, ni sur des journalistes référents qui en ont aussi, mais plutôt d'alerter sur le clivage d'un secteur d'activité qui est en train de se redéployer, et cela qu'on le veuille ou non, qu'on l'appelle ou pas… La foi et l'énergie, des auteurs qui s'auto-éditent doivent être plus fortes que les idées toutes faîtes, et surtout plus fortes qu'une forme de journalisme, de vision de la profession, qui ne correspondent plus ou de moins en moins à ce que les gens vivent. Car une grande partie de la création en littérature réside là. Et l’avenir du même coup.

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Pourquoi et comment écrit on un premier roman ?

Pour écrire un premier roman, il faut un élément déclencheur, quelque chose qui arrive… déclare Véronique Poulain : une scène, une idée, une vocation parfois. Quelque chose qui va au delà du fait divers, qui raconte d’ autres histoires que ce que les autres vivent,  mais qui fait écho à notre  propre vie.

Véronique Poulain, fille entendante de deux parents sourds, auteur de « Ces mots qu’on ne dit pas », un premier roman aux éditions Stock déclare:« Ecrire un premier roman, ça vient comme çà » .

« Pour avoir envie d’ écrire, Il faut déjà se poser des questions, des questions dont on sait qu’on ne pourra y répondre que par écrit ». Des questions auxquelles on veut répondre une fois pour toutes, pour leur jeter un sort définitif.

Pour écrire un premier livre, il faut passer une étape :  s’autoriser à écrire. S’autoriser à écrire des pages de colère, de sentiments, de rancoeur, d’amour. Et se demander surtout si notre histoire va intéresser ?

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Vincent Maston , lui, a pris gout à l’écriture par les ateliers. Son premier roman, « Germain dans le métro » aux éditions Lattès, connaît un grand succès en librairie. Le travail sur les personnages, qui consiste à leur donner de la chair et de l’âme, lui a donné  dans un second temps le gout de l’histoire et de la narration. Avec un embryon de roman, il a poursuivi, beaucoup travaillé et collaboré avec une directrice littéraire.

Il participe à un concours, il le gagne, et c’est décidé, il veut être écrivain. Mais attention : méthodologie, plan, rigueur, peu de place au hasard. Une rigueur non pas pour le plaisir de la discipline, mais pour coller à la finalité du livre, de l’écrit. “Il faut savoir ou l’on va, peu importe les moyens pour y parvenir”, déclare-t-il. Pour écrire un premier roman, il faut écrire mais aussi “savoir ne pas écrire”.  Prendre son temps, se détendre , ne pas vivre sous la contrainte absolue. L’extérieur est source permanente d’oxygène et d’inspiration.

 Jean Paul didierlaurent, avec  « le liseur du 6H 27 » paru « Au diable vauvert », révélation de la dernière rentrée littéraire, est tombé en littérature par la nouvelle.

La nouvelle, une porte d’entrée apparemment plus accessible, mais qui concentre tout le savoir faire et toutes les techniques littéraires. Pourquoi écrit-on un premier roman ? « Il y a des sujets qui crient d’être traités, de tels grands cris que l’on est obligé de s’y mettre pour les faire taire » dit-il. On comprend alors l’urgence.

 Alexandre Ferraga a écrit des poésies pour apprivoiser la littérature. Son premier roman « je n’ai pas toujours été un vieux con » le met dans la peau d’un vieil homme pour un récit réjouissant, chez Flammarion. Féru de lecture, il n’a conçu d’écrire qu’après avoir beaucoup lu, beaucoup exploré. Il s’est auto-édité, il est passé par l’édition numérique, a participé à de nombreux concours de nouvelles. Il s’est aguerri, ainsi, tout en se faisant remarquer. Il faut savoir se mesurer aux autres,  tout en sachant et en oubliant (surtout) qu’il y a eu un Flaubert et un Baudelaire avant soi.

 Ecrire un premier roman. C’est trouver le courage de prendre ses droits d’écrivain. Ce courage, c’est aussi avoir conscience de son talent ou de son non-talent. Aujourd’hui, l’auto-édition, le numérique, les sites littéraires permettent de se mesurer à  cet environnement. La possibilité de désacraliser une profession tout en se fixant soit même des exigences.

Ch.

Le concours : beaucoup de premier romancier s’y sont essayés, un tremplin formidable pour voir et se faire voir. En voilà un marrant, valide jusqu’au 21 Juin 2015. A vous de jouer.

Dis Papa, qu’est ce que c’est une librairie ?

Qui saura bientôt ce qu’était une librairie ? Qui a intérêt à sauver les librairies ? Les grandes causes sont toujours défendues par des âmes charitables dans les dîners. Bien sûr les libraires en font partie, partage social, centre ville, socialisation, plus de culture pour plus de gens…
Mais il ne s’agit pas vraiment de cela. La lente agonie et le rude combat des libraires dépassent largement le cadre de l’industrie de l’édition. Elle est symptomatique des modes de vie que la prochaine décade nous impose. Plus besoin de se voir, plus besoin de sortir, plus besoin de s’exposer. Bientôt la telé-transportation de nos images en 3D (inclus dans le forfait), ringardiseront nos MMS et nos skype. Noël devant les écrans sans famille…

Et nos enfants de demander : « Dis moi, papa, qu’est ce que c’est une librairie ? Et de pouffer de rire… tellement la réponse est incongrue. Ben quoi, c’est pas si facile à expliquer…Si ? Euh, d’un côté il y a des auteurs, de l’autre des spécialistes qui sélectionnent les meilleurs écrits des auteurs, des fabricants qui font des sortes de recueils en papier, et des magasins ou on peut les acheter. Les libraires, ils sont dans les magasins et conseillent les lecteurs…

Qu’est ce que c’est qu’un magasin, papa ? Euh… va jouer avec ton ordinateur et tes robots…t’en a plein !!!

La faiblesse des libraires, c’est aujourd’hui qu’ils ne résistent pas au laminage de leurs revenus, des marges faibles dans des espaces centre ville chers. Leur atout, c’est que la culture ne peut se faire sans débat dans des lieux. Plus de lieux, plus de culture.

Savoir muer face à la transformation rapide de l’environnement, c’est la seule planche de salut de la profession libraire.

http://www.monbestseller.com./actualites-littéraire/3792-librairies-independantes-les-libraires-doivent-sarmer#.VVmk21aTuX8

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Enquête sur la protection des Droits d’auteurs en numérique

C’est le sujet du jour. Certains auteurs sont heureux que leurs écrits soient diffusés et partagés, c’est une manière de rencontrer le lecteur dans un univers ou l’auteur (papier) voit sa rémunération se réduire comme une peau de chagrin. D’autres voient dans le numérique une manière de reprendre l’initiative sur leurs droits. Oui mais voilà, aucune solution technique n’est efficace aujourd’hui. Intéressant d’avoir l’opinion de  tous ceux qui écrivent auteurs en herbe , comme auteurs confirmés

http://questionnaire.monbestseller.com/index.php/survey/index/sid/758811/newtest/Y/lang/fr

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Le premier site qui offre aux auteurs des statistiques de lecture.

monBestSeller n’est pas une plateforme comme les autres. C’est pour les auteurs un premier passage, une première confrontation avec les lecteurs. La plateforme doit être perçue comme un réseau social d’auteurs, d’entraide, d’yeux à la fois complaisants et critiques. Il est important de savoir ce que pensent les autres de vos écrits en toute objectivité. Et puis c’est important de savoir combien de lecteurs ont ouvert votre livre, combien l’ont mis en bibliothèques, et de découvrir leurs commentaires

http://www.monbestseller.com./actualites-littéraire/3519-mon-monbestsellerune-plateforme-dautoedition-pas-comme-les-autres#.VPajoFaJ-X8

Auto-édition : remettons les choses à leur place.

Au Salon du Livre, on parle beaucoup de cela. Grasset, Stock, Lattes, Odile Jacob boudent la foire. Un salon trop cher, dans un secteur en crise, qui n’est plus adapté aux attentes et besoins des professionnels : ni business, ni grand public Un espace qui  traduit bien le choc des cultures. D’un côté , les dédicaces d’Alain Duhamel, Marc Levy, Annie Ernaux… De l’autre, de multiples ateliers et conférences pour promouvoir l’auto-édition, principalement menée par Amazon et les petites plateformes. Les mutations sont visibles à l’oeil nu.

Se battre pour l’auto-edition est un combat noble, une conquête nécessaire qui pourra peut être à terme donner naissance à un label d’auteurs indépendants tout comme dans le cinéma  ou dans la musique. Il y aurait d’un côté le sceau des Maisons d’édition, de l’autre le label des auteurs indépendants, ce pourrait être l’”art et essai” du Cinéma. 

Mais être libre et indépendant, c’est aussi travailler dans la maîtrise et la rigueur. Quand on s’auto-édite et que l’on veut vendre, il faut s’astreindre à une vraie discipline car seuls les lecteurs sont juges, et seuls les lecteurs décident si un livre mérite d’avoir du succès.

Auto-édition : le risque d’un miroir aux alouettes .Il faut faire attention à ne pas vendre que de l’espoir aux nouveaux auteurs. Les plateformes sont aujourd’hui simples à utiliser, les outils sont efficaces, le marketing est rôdé, le contrôle est total. On s’acharne à expliquer qu’il faut rencontrer son public. Certes,mais cela n’a rien à voir avec la qualité d’un livre, ni son succès commercial d’ailleurs

Plutôt que de considérer l’auto-édition comme une planche de salut, considérons la comme une option supplémentaire qui permettra à certains écrivains des canaux traditionnels de révéler des écrits écartés par leur Maison d’édition, à de nouveaux écrivains de se révéler, et aux autres de prendre plaisir à écrire et à partager. C’est simple non ?

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AUTO EDITION : LE MARCHE DE L'ESPOIR…

http://www.monbestseller.com/actualites-littéraire/3454-salon-du-livre-les-auteurs-du-21-eme-siecle-et-lautoedition#.VRKhKFaJ-X8